Cher journal,
l'heure des resolutions annuelles a sonné !
À vous qui aspirez à une élévation personnelle et à l'harmonie familiale, je vous invite à me rejoindre dans la contemplation d'une tradition annuelle des plus nobles : la formulation de résolutions.
L'heure n'est pas simplement à la création de listes, mais à la célébration d'une quête, celle d'une aventure qui se renouvelle avec l'aurore de chaque année.
Ces résolutions, façonnées avec la finesse et la précision qui caractérisent notre savoir-faire européen, doivent refléter notre héritage culturel tout en embrassant les valeurs d'innovation et de modernité. Elles sont le reflet de notre caractère, à la fois individuel et collectif, et témoignent de notre courage à persévérer dans l'excellence et la réussite.
Mais cette tradition, aussi certaine que l'arrivée des soldes d'hiver, m'invite à réfléchir sur l'année écoulée, et parfois à rire de mes efforts passés.
Je me vois déjà, stylo à la main, le front plissé, mes bonnes intentions se heurtant à la réalité de ma vie familiale et professionnelle où la résolution de nettoyer toute la maison telle une tornade d’été se transforme en grasse matinée, et la volonté de manger sainement cède le pas devant un apéritif impromptu partagé (la chips, étant l’élément fondamental de mon alimentation).
Mais cette année, j'ai décidé de prendre les résolutions à la légère.
Après tout, n'est-il pas plus savoureux de rater parfois ? D'échouer avec panache sur le chemin de l'amélioration personnelle ?
L'échec, je l'accueille comme un vieil ami maladroit : il est là, il renverse un peu de café sur le tapis de la bonne volonté, mais il nous fait sourire et nous apprend à ne pas prendre la vie trop au sérieux.
Je me suis ainsi résolue à ne plus grimacer devant les écarts de conduite de mes résolutions.
Si je décide de passer plus de temps en famille ou dans mon atelier le pinceau à la main, et que cela se traduit par des taches de peinture sur le parquet, alors c'est une victoire, n'est-ce pas ? (ok, après je vais raler…c’est mon côté psycho-rigide)
Et si par mégarde, je trouve le chocolat plus réconfortant que le yoga, je me rappellerai que la flexibilité du cœur vaut bien celle du corps (en même temps, je n’ai jamais fait de yoga de ma vie … par contre, le chocolat…) .
Parce que, cher journal, ce n'est pas tant l'arrivée triomphale au sommet de la montagne des résolutions qui importe, mais plutôt la randonnée joyeuse et parfois essoufflée pour y parvenir. Je veux me souvenir de chaque chute, car c'est elle qui rend le voyage mémorable et oh combien humain.
Alors, allons-y pour une année de résolutions chancelantes, de fous rires devant nos imperfections et de célébration des petites victoires.
Soyons les gardiens de la mémoire, les bâtisseurs de l'avenir et les héros de notre propre légende.
Que cette nouvelle aventure annuelle soit douce et pétillante, comme un verre de limonade maison siroté dans le jardin un jour d'été.
Et si le chemin se montre sinueux, rappelez moi que les routes droites n'ont jamais fait de bons conteurs.
PS: et vous, quelles sont vos résolutions annuelles?
Mettez moi un commentaire ou envoyez moi un message :-)